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FAQ

Foire aux questions

Questions fréquemment posées

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1.Urgence suicidaire
o Si la personne a une intention suicidaire (en finir, mettre fin à ses jours, ne plus être là, dormir et ne plus se réveiller…)
o Si la personne a un projet / scénario de suicide
o Si la personne suicidaire a un moyen létal à disposition (médicaments, arme à feu, corde pour pendaison…)
Il est impératif d’avertir les services d’urgence.
Appeler le Samu 15 ou 112 (numéro européen), appeler SOS Médecins.
2.Quand consulter ? Quels signaux doivent alerter ?
Les manifestations de la souffrance psychique sont différentes selon les personnes. Elles dépendent de l’âge, du contexte (p.ex. évènements, état de santé…), de la personnalité, des habitudes de vie, de l’environnement (social, familial, professionnel, scolaire…).
Ces manifestations peuvent être verbalisées spontanément dans certains cas mais elles peuvent aussi être moins visibles. La souffrance psychique peut alors s’exprimer par des somatisations (douleurs, contractures, fatigue générale…) ou un repli sur soi par exemple.
Tous les signaux indiquant un changement au niveau de la personnalité (bizarreries, apathie…), du discours (mutisme, confusion, propos incohérents…) de l’image de soi (dégradation de l’hygiène corporelle…) du comportement (irritabilité, perte d’énergie, repli sur soi, perte de motivation, refus de s’alimenter, insomnies, scarifications, addictions, mises en danger…), de l’humeur (tristesse, euphorie…), des relations aux autres (désintérêt, agressivité…) ou d’une rupture par rapport au mode de vie et aux habitudes antérieures (arrêt brutal ou désinvestissement de certaines activités, refus de traitement, décrochage scolaire, passages fréquents aux urgences en raison d’angoisses…) doivent alerter, surtout si plusieurs de ces signes sont présents et si différents domaines de la vie de la personne sont touchés.
Ces manifestations peuvent avoir une fonction d’appel au secours / de demande de protection.
Selon les cas, elles nécessiteront l’intervention d’un ou plusieurs professionnels (médecin, psychologue, infirmier…) formés au repérage et à la prise en charge de ces signes de souffrance psychique. Les professionnels seront particulièrement attentifs aux évolutions de comportement et / ou aux comportements de mise en danger de la personne et feront une proposition de prise en charge personnalisée.
Dans ce parcours de soins le médecin traitant est le premier interlocuteur. Il aidera la personne à s’orienter vers un professionnel compétent ou une structure de soins dédiée.
3.Qui consulter ?
Il existe de nombreux professionnels dans le champ de la santé psychique. Certains sont issus de formations diplômantes (psychiatres, psychologues, infirmiers…) ou règlementées (psychothérapeutes), d’autres de formations qualifiantes (certificats délivrés par des organismes de formation agrées). Le niveau de diplôme, de certification témoigne de la qualité de la formation du professionnel et il peut être utile de se renseigner avant de consulter.
4.Le psychiatre
il s’agit d’une profession médicale réglementée. La psychiatrie est une spécialité de la médecine. La formation médicale commune aux médecins (6 ans) est complétée ici par un internat spécialisé en psychiatrie (4 ans) en vue d’obtenir un DES (Diplôme d’études spécialisés) et le diplôme d’Etat de docteur en médecine. Le psychiatre est affilié à l’Ordre des Médecins. Il pose un diagnostic médical et peut prescrire différents soins et médicaments sur ordonnance.
Le psychiatre étant un médecin, les consultations auprès d’un psychiatre libéral sont remboursées par la Sécurité Sociale.
Comme le psychologue, le psychiatre peut suivre des formations complémentaires à des approches et des outils thérapeutiques spécifiques
5.Le psychologue
le titre de psychologue est protégé par la loi de 1985. Le psychologue a une formation universitaire en Sciences Humaines de niveau Master (Bac +5) ou Doctorat (Bac +8). Les psychologues sont spécialisés dans des domaines différents : psychologie clinique et psychopathologie, psychologie sociale, psychologie du travail, neuropsychologie, psychologie du développement de l’enfant, psychologie du vieillissement, psychologie du sport. Leur exercice pratique se réfère au Code de Déontologie des psychologues.<br/< En plus de sa formation universitaire, le psychologue peut être formé à des approches thérapeutiques spécifiques (EMDR, hypnose, psychothérapie psychanalytique, thérapies comportementales et cognitives, thérapies familiales…), à des techniques de groupe et d’interventions collectives (analyse des pratiques professionnelles…). Il peut suivre des formations complémentaires (diplôme universitaire en soins palliatifs, criminologie…, certificat en psychopathologie du travail…).
Le psychologue est inscrit au répertoire ADELI qui est un système d’information national pour les professionnels relevant du code de la santé publique, du code de l’action sociale et des familles, et des personnes autorisées à faire usage du titre de psychologue, d’ostéopathe, de psychothérapeute ou de chiropracteur. Il dispose à ce titre d’un numéro de référence ADELI. La liste des psychologues inscrits au répertoire ADELI est consultable auprès de la Délégation territoriale de l’Agence Régionale de Santé de leur département d’exercice.
Le psychologue n’est ni une profession médicale, ni une profession paramédicale. Il ne fait pas partie de la liste des professionnels de santé régis par le Code de la Santé Publique. La consultation auprès du psychologue ne fait donc pas l’objet d’une prescription médicale. Le psychologue peut exercer en ville (exercice libéral) ou en secteur public, privé ou associatif (exercice salarié).
6. Le psychothérapeute
l’usage du titre de psychothérapeute est réglementé depuis le décret n°2010-534 du 20 mai 2010. Il est réservé aux professionnels qui répondent aux exigences de ce décret dont le titre a été enregistré auprès du service ADELI de la Délégation territoriale de l’Agence Régionale de Santé de leur département d’exercice. A défaut d’enregistrement l’usage du titre est considéré comme illégal.
Cette inscription est subordonnée à la validation d’une formation en psychopathologie de 400 heures minimum et d’un stage pratique d’une durée minimale de 5 mois dont les conditions sont prévues dans le décret.
Les psychiatres et les psychologues peuvent demander l’enregistrement sur le répertoire ADELI des psychothérapeutes sans avoir besoin de justifier de formation complémentaire. Certains psychologues et psychiatres sont donc aussi psychothérapeutes.
Les consultations auprès du psychothérapeute en Cabinet libéral ne sont pas remboursées par la Sécurité Sociale, sauf si le psychothérapeute est également médecin.
7.Où consulter ?
En centre médico-psychologique
Les consultations sont gratuites. Une équipe pluridisciplinaire de soins formée à la prise en charge de la souffrance psychique sera à même de dépister et de repérer ses manifestations afin de proposer une prise en charge thérapeutique adaptée à chaque personne.
En cabinet libéral
Les consultations sont payantes. Elles sont remboursées par la sécurité sociale si le professionnel est un professionnel de santé (profession médicale ou paramédicale). Elles ne seront pas remboursées par la sécurité sociale si le professionnel est un psychothérapeute ou un psychologue (prise en charge partielle par les Mutuelles selon le niveau de couverture), sauf dans le cas du dispositif Mon Psysanté (uniquement pour les psychologues adhérents).